Dans l’univers horloger, la France dispose d’une multitude de jeunes créateurs comme Reservoir capables d’insuffler un véritable vent de nouveauté sur des codes solidement ancrés. Le blog a pour vocation de vous faire découvrir ses jeunes talents. Aujourd’hui, c’est le tour de Fugue Watches fondée en 2017 par Leopoldo Celi.
L’histoire de Fugue Watches
Ayant fait ses classes chez LVMH et collectionneur de montres vintage, il décida de se lancer dans l’aventure entrepreneuriale sans véritable connaissance de l’horlogerie, avec comme seul moteur sa fougue et la volonté de créer quelque chose de contemporain. En effet, l’idée de créer sa propre montre germe en 2013, lorsqu’il se rend compte qu’il est facile de trouver de belles montres d’occasion pour une somme convenable, mais qu’il est très compliqué de trouver des montres neuves abordables et à son goût. De plus, il ne se retrouve pas dans la communication et les codes de l’horlogerie haut de gamme.
Comme dans beaucoup d’histoires qui suivent un chemin non défini, Leopoldo a su s’entourer de véritables pointures afin d’être épaulé dans la quête de créer son Graal. Il y a d’abord Marc Tran, designer industriel avec lequel est née l’essence de la marque Fugue Watches, qui a travaillé pour l’agence de design Suisse et Étude de Style (une agence aux clients prestigieux tels que HYT ou encore Moser & Cie). Pour la partie distribution, la jeune pousse a fait confiance à Manuel Jacob, un spécialiste de la distribution horlogère ayant connu toutes les crises majeures du secteur. Enfin, il y a Alexis, un passionné de l’horlogerie et un serial entrepreneur dont les conseils sont précieux pour permettre de prendre les meilleures décisions afin de faire avancer ce beau projet.
L’origine et le secret de la Fiction One.
D’inspiration vintage, le design des montres Fugue Watches est unique. Celle pour laquelle vous nous lisez aujourd’hui est la présentation du nouveau modèle : « Fiction One ». Tirée d’une collection qui s’inspire des genres littéraires, la Fiction One en tant que première montre d’une, nous l’espérons, grande collection s’inspire des romans policiers et de tout le mystère qui peut régner au sein de ce type de littérature. Vous vous demandez comment il est possible d’ajouter du mystère dans une montre. Nous allons vous l’expliquer.
Dans un boîtier de 38 mm de diamètre aux finitions polies et brossées, qui cache Sellita SW200 élaboré, le mystère trouve sa place au sein du cadran. À la manière d’une intrigue qui vous tient en haleine durant plusieurs centaines de pages, cette sensation est présente avec les énigmatiques aiguilles prenant place au sein de ce cadran aux couleurs fumées et à l’effet givré. En effet, elles semblent léviter au sein du cadran. Pour réaliser une telle prouesse, les artisans de chez Fugue Watches se sont basés sur les travaux de Jean-Eugène Houdin, horloger et passionné de magie qui créa dès 1839 « la pendule mystérieuse ». Afin de faire croire que la pendule fonctionne sans mécanisme, Jean-Eugène Houdin avait mis en place un système avec deux disques transparents venant indiquer les heures et les minutes.
Fugue Watches reprend le système et l’adapte à son boîtier pour que la magie puisse opérer et c’est le cas, on voit véritablement deux aiguilles qui semblent flotter au milieu du cadran. D’ailleurs, dans la continuité et pour créer une véritable identité de groupe, les aiguilles de la nouvelle Fiction One reprennent le design des aiguilles en forme de dagues que l’on peut voir sur les autres modèles. Enfin, Fugue Watches a fait le choix d’assembler ses montres à Paris tout en se fournissant chez des gens de confiance comme Sellita en Suisse pour ses mouvements.
Disponible en précommande sur Kickstarter, en choisissant cette montre et sous réserve que le goal soit atteint, vous disposerez d’un garde-temps singulier qui en plus œuvre pour la bonne cause. Une réversion des revenus générés par les ventes de la montre « Fiction One » seront reversés à Bibliothèque sans frontières.